jeudi 2 juillet 2015

Once Upon A Time Renaissance



Once Upon A Time Renaissance
Lecture V.F
365 pages
7€

Synopsis (pris de la quatrième de couverture) :

Le jour de son vingt-huitième anniversaire, Emma Swan reçoit la  visite de Henry, le fils qu’elle n’a jamais connu. Il lui révèle qu’elle est la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant et qu’elle seule peut vaincre la malédiction qui règne sur sa ville.
Inquiète, Emma décide de le ramener chez lui, à Storybrooke, où elle fait la rencontre de Regina, l’étrange mère adoptive du garçon. Au même moment, l’horloge de la ville se remet en marche, ainsi que le temps jusqu’alors arrêté…




J’avais vraiment très hâte de pouvoir lire ce livre. Étant une immense fan de la série « Once Upon A Time », je me suis dit que si ce livre la suivait bien, ça ne pourrait qu'être sympa. Je crois d’ailleurs que c’est l’un des livres que j’ai mis dans ma PAL et qui a le moins patienté jusqu’à présent, c’est vous dire à quel point j’avais envie de le lire. Malheureusement, en lecture comme partout ailleurs, il nous arrive d’avoir de très grosses déceptions. Cet ouvrage fait partie de mon top cinq 2015 des plus grosses déceptions livresques jusqu’à maintenant.

Déjà, revenons un peu sur la couverture, vous savez que pour moi, c’est un gros critère d’achat (c'est pas bien, mais on ne se refait pas...). Elle m’offrait vraiment de belles promesses. Il y a un rapport évident avec la série avec la forêt que l’on voit à chaque début d’épisode en arrière-plan et deux des personnages principaux (en y réfléchissant, je me dis que j’aurais pu me douter que ça ne se focaliserai que sur Emma et Mary Margaret), sans compter la typographie du titre qui est juste à tomber par terre. Pour moi, la couverture promettait une retranscription plutôt fidèle de la série et j’en étais contente (oui quand il s’agit de ma série préférée, je ne supporte pas qu’on la massacre).
J’aimerais juste revenir aussi sur les débuts de chapitre, j’ai vraiment adoré leur mise en pages. La typographie de titre des chapitres est très simple, mais je ne trouve ça pas plus mal. Ce qui a vraiment capté mon attention, c’était les lettrines qui marquaient la première lettre du début du texte de chaque chapitre. Ça nous rappelle l’univers des contes de fées et j’ai vraiment adoré cet aspect esthétique du livre.

J’ai donc commencé à lire le livre, toute contente que la mise en page soit si jolie. Au début, j’ai beaucoup aimé. C’était plutôt fidèle à l’univers de la série, on avait une retranscription de ce qui se passait dans le monde des contes et dans Storybrooke. C’était parfait. Oui sauf que ça se gâte par la suite. Ce qui fait le charme de la série, c’est que l’on suit plusieurs personnages dans un seul et même épisode. Il y a plusieurs événements de la série qu’il est difficile de ne voir que du point de vue de Storybooke, et donc d’Emma (puisque les chapitres où on a le point de vue Mary Margaret, on a un parallèle avec le monde des contes), comme par exemple l’histoire de la Belle et la Bête, en rapport avec Rumplestiltskin, ou encore le chapitre sur Daniel, qui nous explique pourquoi la Méchante Reine est méchante justement. Ce livre réuni toute la saison 1 de la série, soit 22 épisodes. Je crois qu’il aurait été plus judicieux de faire moins d’épisodes, ne prendre qu’une demi-saison, mais vraiment faire à chaque fois un parallèle entre Storybrooke et le monde des contes. Parce que là, on se retrouve avec un livre qui a du potentiel, mais avec parfois des scènes bancales voire manquante et pourtant essentielles à la compréhension de l’histoire.
Ce qui m’a le plus déçue, c’est toutes les incompréhensions. Il y avait des passages, comme l’élection du shérif, où j’étais obligée de retourner en arrière dans ma lecture pour voir si par hasard, je n’avais pas raté une ligne. Mais non, je n’avais rien raté. La lecture devenait concrètement difficile à tel point qu’à un moment, je regardais quand le chapitre prenait fin (on est tous d’accord pour dire que quand on fait ça, ce n’est jamais bon signe). Ce qui a aussi le plus gêné ma lecture, c’était certaines tournures de phrases, qui parfois rendait la lecture complètement incompréhensible. Quand ça arrive une fois, je me dis que c’est une erreur d’inattention et je passe, mais quand ça tombe plusieurs fois, je me dis que ce n’est juste pas possible.

Je pense qu’il faut tout de même rendre à César ce qui lui appartient : la psychologie des personnages est retranscrite à merveille. On voit bien le caractère d’Emma qui est terre-à-terre et ne croit absolument pas en l’existence des contes de fées. Henry prêt à tout pour lui prouver le contraire et qui semble, aux yeux d’Emma, vivre dans un autre monde. Mary Margaret et David qui se cherchent l’un l’autre sans vraiment comprendre ce les attire et les repousse en même temps. Et bien sûr Regina en véritable sociopathe dure et froide comme la glace.
Les personnages sont restés aussi attachants qu’ils l’étaient dans la série et c’est un point que j’ai vraiment apprécié.

Enfin, l’auteur a une plume plutôt simple. Elle essaye néanmoins de bien varier entre celle du monde des contes, donc un peu « Moyenâgeuse », et celle de Storybrooke, qui se passe au XXIe siècle avec une jeune femme de 28 ans. C’est un point fort selon moi. On a un réel changement et j’ai quand même réussi à bien me plonger dans l’univers du monde des contes. J’avais un peu plus de mal avec celui de Storybrooke.

Finalement, ce livre est un peu moyen selon moi. Il a des points forts, comme la psychologie des personnages, mais aussi beaucoup de points faibles qui font que notre lecture est cruellement freinée, alors qu’on ne demande qu’à rentrer dans l’histoire. Je ne pense pas que je recommanderai vraiment ce livre, je pense que si quelqu’un a envie de le lire pour se faire son propre avis, c’est super, mais je ne vais dire à tout mon entourage de se ruer dessus. Je pense aussi que les fans d’autres personnages que Henry, Emma, Mary Margaret ou David, seront un peu lésés et déçus de ne pas retrouver le background de certains personnages (je pense surtout aux fans de Regina ou Gold).

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